La Saint-Valentin est de plus en plus conçue comme une fête commerciale qui n’a d’autre but que de faire la fortune des fleuristes et des fabricants de friandises et de chocolat. Pour d’autres, de nature plus romantique, la Saint-Valentin est bel et bien la fête des amoureux destinée à célébrer l’amour.
Les avis sont mitigés
Puisque c’est l’église qui a désigne Valentin de Terni comme patron des amoureux, on aurait raison de croire que c’est une fête religieuse. Mais le pape Paul VI a rayé la Saint-Valentin du calendrier catholique romain, dans un souci d’épuration. Donc, elle était probablement une fête religieuse au début mais avec le temps, elle a perdu cet aura et est devenue une fête laïque au XXe siècle. Au XIXe siècle, les valentins s’échangeaient des billets doux mais ensuite, c’était plutôt des cartes de vœux. En Amérique du Nord par contre, les billets n’étaient pas envoyés à une seule personne mais à plusieurs. Des élèves en donnaient même à leur institutrice à l’époque.
Pas qu’un seul Valentin
Ces différentes coutumes peuvent peut-être s’expliquer par le fait qu’il n’y a pas qu’un seul Valentin considéré comme saint fêté le 14 février. Il y en a 3 ! Il semble même qu’il y en ait d’autres, mais en tout cas, la confusion règne à ce propos. Il y avait Valentin de Rhétie, un prédicateur et moine et Valentin de Rome, un martyr qui fut enterré sur la Via Flaminia. Il semble que ces deux Valentin aient été morts à la même période et au même endroit, ce qui amène certains à penser qu’il ne s’agit que d’une seule et même personne. Et puis, il y avait le fameux Valentin de Terni qui, selon certaines sources, serait le même que les deux sus-nommés.